Première édition du Prix RELAY de la Bande-Dessinée !
Première édition du Prix RELAY de la Bande-Dessinée attribué à « Journal inquiet d’Istanbul » d’Ersin Karabulut !
Jeudi 8 décembre a eu lieu la remise du Prix RELAY de la BD 2022 ! Votants et professionnels du secteur se sont réunis pour célébrer cette première édition en présence de l’auteur venu de loin, dans une ambiance joyeuse et musicale. La création de ce Prix met une nouvelle fois en avant la volonté de Lagardère Travel Retail France de défendre la liberté de la presse et la liberté d’expression, des valeurs chères à l’enseigne RELAY.
Après des débats vifs et passionnés, le choix du jury s’est porté sur « Le Journal inquiet d’Istanbul » d’Ersin Karabulut, aux éditions Dargaud. Ce « journal » est la première partie d’une autobiographie aussi drôle que grave ; un manifeste pour la liberté de pensée, la liberté d’expression et la liberté de la presse ! Sur le ton de l’humour et des relations humaines, l’auteur mêle aisément son histoire personnelle à celle de la Turquie, illustrés par des graphismes épatants.
L’engouement suscité par la sélection diversifiée de cette 1ère édition s’est largement ressenti lors des délibérations. 5 BD de grandes qualité concourraient pour le Prix : « La disparition de Josef Mengele » de Matz, Jorg Mailliet, aux Éditions Grasset, « Une farouche liberté » d’Annick Cojean, Sophie Couturier, Sandrine Revel, Myriam Lavialle, aux Coéditions Steinkis/Grasset, « Cristal 417 » de Henri Scala, Du Vigan, Mark Eacersall, aux Editions Glénat, « Dernier week-end de janvier » de Bastien Vives aux Editions Casterman, et le vainqueur avec « Le Journal inquiet d’Istanbul » d’Ersin Karabulut, aux éditions Dargaud.
La bande dessinée lauréate bénéficiera d’une exposition massive dans les magasins RELAY et d’un large plan de communication sur l'ensemble du réseau de Lagardère Travel Retail.
« Journal inquiet d’Istanbul » d’Ersin Karabulut, aux éditions Dargaud.
L’histoire vraie d’Ersin Karabulut, célèbre artiste de bande dessinée turc ; son parcours des banlieues déshéritées d’Istanbul aux sommets de l’édition et de la presse satirique ; comment il vécut, parfois en première ligne, les bouleversements et l’agitation politique de son pays, une Turquie transitant lentement d’une démocratie à un régime autoritaire.
En même temps qu’il raconte son parcours d’artiste et de citoyen lambda, Ersin Karabulut dresse le portrait d’un pays tiraillé par des antagonismes politiques et sociétaux profonds, dont l’histoire récente est faite de coup d’états, d’espoir, de désillusion et de drames.
« Une farouche liberté » d’Annick Cojean, Sophie Couturier, Sandrine Revel, Myriam Lavialle, aux Coéditions Steinkis/Grasset
L'enfance en Tunisie, le refus d'un destin assigné par son genre et son rêve de devenir avocate, la défense indéfectible des militants des indépendances tunisienne et algérienne soumis à la torture, l'association Choisir la cause des femmes, et, bien sûr, les combats pour le droit à l'avortement, la répression du viol, la parité. Gisèle Halimi, c'est tout cela et bien davantage. C'est une vie de combats, de passion et d'engagement au service de la justice et de la cause des femmes.
Et jusqu à son dernier souffle, une volonté intacte de transmettre aux nouvelles générations le flambeau de la révolte.
« Cristal 417 » de Henri Scala, Du Vigan, Mark Eacersall, aux Editions Glénat
2015. Recrutée à la Brigade criminelle, une jeune policière provinciale débarque au prestigieux 36, quai des Orfèvres, à Paris. À 25 ans, elle découvre le travail propre aux homicides, les affaires en cours, les responsabilités qui semblent insurmontables, le prestige, les tâches ingrates, l’émulation, la solitude francilienne, etc. : le métier. Confrontée à des crimes extraordinaires comme à la banalité du mal, entourée de ceux qu’elle considère comme l’élite de la police, la jeune recrue va devoir grandir vite, très vite.
« Dernier week-end de janvier » de Bastien Vives aux Editions Casterman
Une rencontre peut-elle bouleverser une vie ?
Denis Choupin, dessinateur reconnu de la série Opération Hitler, arrive à Angoulême pour le traditionnel Festival International de la Bande Dessinée. Entre séances de dédicaces, repas sur le pouce et vieux copains croisés en coup de vent, cette édition ne semble pas vraiment devoir sortir du lot jusqu’à ce qu’il fasse la connaissance de Vanessa, l’épouse d’un collectionneur de BD. Sur les quelques jours du festival, cette rencontre va bouleverser leurs deux vies, jusque-là sans histoire.
« La disparition de Josef Mengele » de Matz, Jorg Mailliet, aux Éditions Grasset
Découvrez l’adaptation en bande dessinée du roman d’Olivier Guez (Prix Renaudot 2017) sur la fuite et la traque de Joseph Mengele, médecin tortionnaire d’Auschwitz, surnommé l’Ange de la Mort.
1949 : Josef Mengele débarque à Buenos Aires. Caché sous divers pseudonymes, l’ancien médecin tortionnaire à Auschwitz croit pouvoir s’inventer une nouvelle vie. L’Argentine de Perón est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. Mais la traque reprend et il doit s’enfuir au Paraguay puis au Brésil. Son errance ne connaîtra plus de répit… jusqu’à sa mort mystérieuse sur une plage en 1979.
« C’est l’histoire d’un scorpion.
Mais à chaque fois que vous retournez une pierre,
il y a une mygale, un crotale, un cobra :
les amis du scorpion. »
— Olivier Guez